La maison Dupuis présente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Cette résidence construite en 1893 par Hermias Dupuis, père d’Arthur, est un exemple de maison mansardée, un type d'habitation inspiré de l'architecture Second Empire. Ce style est élaboré en France au milieu du XIXe siècle. Il est introduit rapidement en Angleterre, aux États-Unis et au Canada, notamment grâce aux revues et aux catalogues d'architecture. Au Québec, il apparaît dans le dernier tiers du XIXe siècle où son influence touche d'abord l'architecture institutionnelle et publique. Ce style devient ensuite très populaire dans l'architecture domestique. Il plaît pour ses qualités esthétiques, et aussi pour la forme de son toit qui offre plus d'espace sous les combles. Cet élément distinctif est repris par l'architecture vernaculaire. La maison Dupuis en est caractérisée par son toit mansardé à deux versants percé de lucarnes, la distribution symétrique de ses ouvertures et leur ornementation. La cuisine d'été, annexée au bâtiment principal, est quant à elle issue d'une longue tradition agricole. Elle apparaît sur de nombreuses maisons rurales du Québec au XIXe siècle. Durant la belle saison, la famille s'installe dans cette pièce pour vaquer à ses occupations quotidiennes, pour faire le grand ménage de la maison et garder la saleté à l'extérieur. La maison Dupuis est bâtie avec du bois provenant de Saint-Joseph, envoyé par la drave sur la rivière Chaudière. Sa charpente est en pièce sur pièce, c'est-à-dire que chaque pièce de la charpente est taillée de manière à s'emboîter parfaitement avec les autres pièces par simple superposition, sans clous. La résidence, demeurée pratiquement intacte depuis l'époque de sa construction, est particulièrement bien conservée.

​

(Ajouter d’autres photos de la Maison Dupuis, ainsi qu’une récente en gris ou l’on fait ressortir l’architecture par les différents tons de gris)  Mention de la toiture à refaire avec mention de dons et reçu d’impôt - avec lien pour cette information plus détaillée.

​

La maison Dupuis présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Dans les années 1930 et 1940, les terrains situés à l'arrière de la maison sont utilisés comme pistes d'atterrissage par les aviateurs de la région. La cour arrière de la maison Dupuis sert à l'entraînement militaire avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945). 

​

En 1987, la résidence est acquise par la Société historique de Nouvelle-Beauce. En 1989, le premier musée francophone sur l'aviation civile en Amérique du Nord y ouvre ses portes. 

(PHOTO des débuts du musée)

En 2011, la grange située derrière la maison est remplacée par un grand hangar aménagé en lieu d'exposition. 

(Photo de la grange vs le Hangar)

Le terrain de la propriété comporte deux monuments érigés à la mémoire d'aviateurs :

Jacques de Lesseps (1883-1927), Theodor Chichenko (1894-1927), 

(Monument de Lessep)

​

Joseph Fecteau (mort en 1939) et son frère Arthur Fecteau (1910-1987), dont l'un est un bas-relief intitulé « Ad Astra » et conçu par le sculpteur Henri Hébert (1884-1950).  Ce monument fût une donation de Bernadette Fecteau en juillet 1994.

(Monument des Fecteau)

Une petite cabane à sucre construite selon un modèle datant de 1860 se trouve aussi sur le terrain. Durant la saison des sucres, celle-ci est en activité. 

(Photo de la cabane a sucre)

À l'intérieur, la maison Dupuis conserve tous ses éléments d'origine, dont l'escalier central en bois.

(Photo de l’escalier)